Vous avez raison. Ces grandes ecoles se cooptent. Même apres une carrière brillante, vous ne pouvez progresser si vous ne venez pas du serail de certaines ecoles. Ce qui est un comble apres 30 ans de carriere, les diplomes comptent encore.
Merci Eric pour cette analyse. Nous observons absolument les mêmes mécanismes au niveau des multinationales, avec la promotion des gens conformes “compliant people” qui sont nommes au postes de management pour executer, sans challenger la feuille de route du board.
En France un bachelier qui veut devenir contrôleur aérien est en pratique obligé de passer par une CPGE scientifique pour réussir le concours d'entrée a la formation, ce qui écarte des gens qui ont le potentiel. En Suisse ou en Belgique, la sélection est beaucoup plus ouverte, et on laisse davantage leur chance à ces gens, et ils font du bon boulot une fois formés.
— En somme et si je vous ai bien compris, pour le lièvre comme pour la tortue, la ligne de départ est la même, à ceci près que les "règles du jeu" ne sont connues que du seul lièvre. Patiente, la tortue se délecte déjà à l'idée de le savourer en civet !
— Mais c'est horrible !
— Que voulez-vous, je n'ai pas plus édicté les règles de la "méritocratie" que celles de la gastronomie !
Vous avez raison. Ces grandes ecoles se cooptent. Même apres une carrière brillante, vous ne pouvez progresser si vous ne venez pas du serail de certaines ecoles. Ce qui est un comble apres 30 ans de carriere, les diplomes comptent encore.
Merci Eric pour cette analyse. Nous observons absolument les mêmes mécanismes au niveau des multinationales, avec la promotion des gens conformes “compliant people” qui sont nommes au postes de management pour executer, sans challenger la feuille de route du board.
En France un bachelier qui veut devenir contrôleur aérien est en pratique obligé de passer par une CPGE scientifique pour réussir le concours d'entrée a la formation, ce qui écarte des gens qui ont le potentiel. En Suisse ou en Belgique, la sélection est beaucoup plus ouverte, et on laisse davantage leur chance à ces gens, et ils font du bon boulot une fois formés.
— L'égalité des chances…
— S'agit-il d'égalité ou de chances ?
— Mais enfin !
— En somme et si je vous ai bien compris, pour le lièvre comme pour la tortue, la ligne de départ est la même, à ceci près que les "règles du jeu" ne sont connues que du seul lièvre. Patiente, la tortue se délecte déjà à l'idée de le savourer en civet !
— Mais c'est horrible !
— Que voulez-vous, je n'ai pas plus édicté les règles de la "méritocratie" que celles de la gastronomie !