Conspiracy Watch accrédite la thèse de l'assassinat pour Olivier Marleix
Quand Rudy Reichstadt sort les mots "complotisme", "extrême gauche", "extrême droite" à propos d'une information, c'est le signe qu'il y a baleine sous caillou...
Dès le 8 juillet, nous avons évoqué la légèreté de la presse subventionnée, qui adore donner des leçons de déontologie mais a majoritairement conclu, sur la base d’une dépêche de presse et sans la moindre enquête, au “suicide” du député. Cet empressement à apporter des réponses rassurantes sans même attendre les questions est assez étonnant.
D’autant plus étonnant qu’Olivier Marleix, tout le monde s’en souvient désormais, a dangereusement compromis l’avenir judiciaire d’Emmanuel Macron, qui pourrait répondre au Parquet National Financier dès sa sortie de mandat sur les accusations lancées, dans le cadre d’une plainte en bonne et due forme, sur la vente d’Alstom.
Rappelons le fond du dossier tel qu’il fut interprété par le député Marleix : des bénéficiaires de la vente d’Alstom à General Electric auraient abondamment participé au financement de la campagne de Macron en 2017. Cette occurrence interroge sur la complaisance dont Macron a fait preuve dans la cession de ce fleuron national à son concurrent américain. L’argumentation de Marleix affirmant qu’il y avait eu un pacte de corruption a en tout cas semblé suffisamment sérieuse au Parquet National Financier pour qu’une enquête préliminaire soit ouverte en 2019.
Bien entendu, cela ne signifie pas que Macron soit coupable, ni que Marleix avait vu juste. Mais enfin, voilà une sérieuse épée de Damoclès qui pèse sur l’avenir judiciaire d’Emmanuel Macron après 2027.
Malgré l’unanimité de la presse subventionnée, Conspiracy Watch sort l’artillerie lourde
L’autopsie du corps a eu lieu le mercredi 9 juillet. Elle a confirmé la thèse du suicide avancée dès les premières minutes de la découverte du cadavre par le procureur de la République.
Pourtant, les circonstances de ce décès inopiné (Marleix ayant un programme chargé dans les jours qui suivaient et n’ayant donné aucun signe de dépression) consécutif de quelques jours au suicide d’Eric Denécé, qui s’était aussi intéressé à l’affaire Alstom, ont suffisamment troublé l’opinion pour que la propagande officielle sorte la grosse artillerie.
Ainsi, l’Express, propriété d’Alain Weill, patron de BFM (nous touchons là à l’un des nerfs les plus essentiels de la propagande d’Etat), a-t-il largement donné la parole à Rudy Reichstadt, fondateur de Conspiracy Watch, pour interdire tout soupçon concernant la version officielle. Nous reproduisons le titre sans ambiguïté de l’hebdomadaire, qui a publié une “interview” sur son site dès le lendemain de l’autopsie.
Or, depuis que la Fondation pour la Mémoire de la Shoah a parrainé la création de Conspiracy Watch, nous avons appris que, lorsque Reichstadt arrive avec ses logiques très élaborées, résumant le monde aux “complotistes” et aux “normies”, c’est qu’il y a anguille sous roche, et même baleine sous caillou.
Je voulais aujourd’hui faire le point des hypothèses plausibles sur le décès d’Olivier Marleix, et de celles d’Eric Denécé, telles qu’elles semblent prises au sérieux par le délateur officiel Reichstadt.