Assassinat de Denécé : la guerre des versions...
Personne ne croit au suicide... pour le reste, les conjonctures vont bon train, jusqu'à perdre tout le monde. Petit tour d'horizons de ce que l'on sait... et surtout de ce que l'on ignore.
Rarement, sans doute, la disparition d’un homme (et disons-le, d’un espion) n’aura soulevé autant de questions. Eric Denécé est brutalement disparu la semaine dernière, créant une forte émotion parmi ceux qui le connaissaient, à titre personnel ou professionnel. Peu de gens croient à la thèse du suicide, qui n’est d’ailleurs avancée par personne (puisque, sauf erreur de notre part, aucun communiqué officiel n’a évoqué le sujet). Mais que s’est-il passé alors ?
Une mort silencieuse
Premier point, essentiel : aucun média subventionné n’a commenté sa disparition. Voilà pourtant un ancien officier du renseignement, régulièrement médiatisé, qui disparaît dans des circonstances troubles. D’ordinaire, dans ce genre de moment, les pouvoirs publics (au moins un obscur chef du bureau de la communication au ministère des armées) se fendent d’un mot d’explication. Même si personne ne croit aux thèses officielles publiées dans ces moments-là, il existe une version à laquelle se raccrocher.
Dans le cas de Denécé, le silence est de rigueur, ouvrant la voie à toutes les supputations les plus folles.
Ce que l’on sait à peu près de la mort d’Eric
Peu de choses sont sûres dans la mort d’Eric Denécé. Une certitude, l’information est tombée jeudi dernier, 12 juin, essentiellement du fait du média Tocsin qui devait l’interviewer le lendemain.
Selon les rumeurs qui circulent, un collaborateur du CF2R aurait informé Tocsin que le corps d’Eric Denécé avait été découvert sans vie, dans la journée, après plusieurs jours de silence inquiétant. Là encore, soulignons-le, il faudrait recouper calmement ces éléments épars.
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